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REPÈRES BIOGRAPHIQUE

5 juillet 1890. Amédée Marie Du Bois de La Patellière naît sur le domaine de Bois-Benoit à Vallet, près de Nantes. Il passe son enfance dans la demeure familiale de Bois-Benoît ainsi qu’à Nantes.


1900. Son père décède. La Patellière se lie avec le futur peintre et illustrateur Gérard Cochet. 


1905-1906. La Patellière souhaite préparer le concours d’entrée pour l’école navale. Il doit y renoncer du fait de sa myopie. Lors de ses séjours à Nantes, il fréquente l’atelier du peintre Alfred Leduc avec Cochet


1907-1908. La Patellière passe avec succès la première et la seconde partie de son baccalauréat.


1909. La Patellière vit à Nantes ou il poursuit des études de droit. Il fréquente toujours l’atelier de Leduc et fait des copies au musée des Beaux-Arts de Nantes. Ses premières toiles datées et signées datent de cette époque.


1910. En septembre, La Patellière se rend à Paris et s’inscrit à l’académie Julian.


Octobre 1911 - Novembre 1913. La Patellière effectue son service militaire à Nantes dans la cavalerie (3e Régiment de Dragons). Il réalise ses première eaux-fortes. Il travaille encore avec Leduc et fréquente toujours le musée. Fin 1913, il revient à Paris.


1914. La Patellière habite rue du Dragon, puis 11, rue Jacob avec son frère Louis. Il commence à tenir un journal. En août,  il est mobilisé comme maréchal des logis au 3e Régiment de Dragons de Nantes. La Patellière part en Belgique et participe à  la retraite de la Marne.


1915. Il demande à rejoindre son frère Louis dans l’infanterie. En septembre, il est blessé à l’épaule gauche, en Champagne. Il reçoit la médaille militaire, avec citation à l’Ordre de son régiment.


1916. En juin à Verdun. Il est nommé sous-lieutenant et passe au 269e Régiment d’infanterie.


1917. La Patellière est de nouveau cité à l’Ordre de la division en mai. Il est blessé au genou

gauche en juillet mais se bat dans la Somme avant la fin de l’année.


1918. La Patellière travaille à un recueil de poèmes illustrés et écrit également un texte consacré à la guerre : Le silence de la guerre et le calme des nuits. Ces recueils resteront inachevés. Il expose pour la première fois à la galerie Sauvage (Paris) : « Peintures et paysages de guerre » du 18 novembre au 3 décembre.


1919. La Patellière voyage à Cherbourg en février et est démobilisé à Angers en juillet. Il séjourne en Tunisie de novembre à fin décembre où il visite Tunis, Sousse, Sfax et Kairouan.


1920. La Patellière revient à Bois-Benoît puis à Paris où il loue un atelier rue Visconti. Il y restera jusqu’à sa mort.


1921. Il effectue des séjours à Woippy (Moselle), Bois-Benoît et Belle-Isle. Dessins et peintures témoignent d’une influence parfois cubiste, parfois « art déco ». Il expose pour la première fois au Salon d’Automne : Deux Nus en plein air et Femme endormie.


1922. La Patellière passe beaucoup de temps au jardin des Plantes afin d’y dessiner des animaux. Il séjourne en Bretagne, dans l’Yonne. Il expose de nouveau au Salon d’Automne.

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1923. La Patellière se rend de nouveau en Bretagne. Il expose en mai au Salon des Tuileries

et chez Mignon-Massart (Nantes). Il opte pour une « manière brune » et travaille avec une pâte épaisse. Il fait la connaissance de sa future femme, Suzanne Lamon. En décembre, il subit une opération de l’appendicite qui génère des complications.


1924. La Patellière se marie avec Suzanne Lamon (octobre) à l’église d’Auteuil. Il séjourne en Bretagne. Il peint de nombreuses toiles sur le thème des baigneuses. Il expose aux Indépendants.


1925.  La Patellière commence l’année par un long séjour à la Cadière d’Azur (Provence) puis Paris, Bois-Benoît, La Rochelle (août). Il expose des scènes champêtres, notamment l’Abreuvoir (Musée National d’Art Moderne de la ville de Paris), dans différents endroits : Salon des indépendants, des Tuileries et galerie Guiot-Dedouville (Paris). Il réalise ses premières lithographies.


1926. La Patellière signe un contrat avec la galériste Katia Granoff le 16 janvier. Cela lui permet d’acheter une maison à Machery (Essonne). Sa première exposition chez Granoff se déroule en mars. Il présente également des toiles au Salon d’Automne, des Tuileries, et des Indépendants. Son œuvre se caractérise alors par une absence volontaire de couleurs (période brune) pour mieux étudier la lumière. En décembre, , il est nommé sociétaire du Salon d’Automne.


1927. La Patellière passe son année entre Paris, Nantes, Machery, Bois-Benoît et Bandol. Il demeure fidèle au Salon d’Automne et participe au Bal nègre (4 février). Il peint des sujets mythiques ou tirés de la Bible tel que Le Passage de la Mer Rouge ou l’Enlèvement d’Europe ainsi que de nombreuses « toiles d’intérieurs » qui correspondent mieux à son tempérament

; La Main auprès de la table, la Conversation dans l’atelier, etc.


1928. La Patellière partage de nouveau son année entre Paris, Machery, Bois-Benoît, Tarbes, Bandol, Nantes.La galerie Granoff fait faillite. Il expose aux Salons et à la Galerie Bernier (mai).


1929. La Patellière se déplace entre Paris, Machery et Bois-Benoît. Il tombe gravement malade en avril, ce qui déclenche une série de peintures très sombres : Le Pâturage, la Fin du monde où domine généralement le noir. Il va enseigner quelques temps à l’Académie Ranson.  Il fait la connaissance du critique Roger Brielle qui écrira sur lui tout le restant de sa vie. Il part à à Saint-Paul-de-Vence (Var) en décembre. Il séjourne trois mois à la Colombe d’Or  et réalise une décoration pour la salle à manger du restaurant. Illustre Soutien de famille, d’Alphonse Daudet et Le Fantôme de Kinahan du docteur Lucien Grault.


1930. La Patellière fait l’acquisition d’une maison à Vaugrigneuse (Essonne) Il expose chez Bernier (mars) et continue de participer à différents salons. Il part rencontrer Giono à Manosque pour l’illustration de Colline. L’Entente entre les deux hommes est immédiate et parfaite. Il effectue un nouveau séjour à Saint-Paul-de-Vence d’où il rapporte de nombreux paysages.


1931. La Patellière travaille à Paris et Vaugrigneuse et séjourne à Saint-Paul-de-Vence. Il  expose des toiles d’une facture plus riche et plus brillante comme La Chemise rose et La Nature Morte au violon  ainsi que ses paysages de Provence dans les salons et chez Bernier. Il peint des fresques dans sa maison de Vaugrigneuse. Le 15 juillet, il est décoré de la Légion d’honneur au titre des Beaux-Arts. La Patellière tombe malade brusquement, le 18 novembre.


1932. La Patellière meurt des suites d’une infection généralisée, à la clinique

de la rue Boileau, à Paris, le 9 juillet.

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